La Chine confirme accidentellement l'ampleur du génocide
Un nouveau document publié par les autorités chinoises a fait lumière sur l'ampleur des violations des droits humains au Turkistan oriental en révélant que, de 2014 à 2019, 1,29 million de Ouïghours ont suivi une « formation professionnelle » chaque année. Ces chiffres confirment désormais ce que la diaspora ouïghoure connaissait déjà, et basé sur des sources sur terrain, que plus de 60% de la population ouïghoure ont été touchés par la politique de « camps de formation professionnelle » de Pékin, qui sont en réalité le génocide culturel et physique des Ouïghours. À la suite de découvertes de certains documents gouvernementaux secrets, il a maintenant été définitivement établi que, sous prétexte de pratiques religieuses et culturelles, les Ouïghours sont arrêtés de force et placés dans ces camps de concentration. Les détenus sont traités dans ces camps avant d'être envoyés dans des camps de travaux forcés, et finalement considérés comme « diplômés ». Nous ne savons toujours pas si les détenus sont libérés de ces camps de travaux forcés, les mêmes « lieux de travail » qui sont utilisés pour souiller la chaîne d'approvisionnement mondiale.
Nous demandons au gouvernement canadien de mettre en œuvre des mesures rigoureuses pour empêcher l'importation de marchandises produites du travail forcé en mandatant l'Agence des services frontaliers du Canada et d'autres organismes compétents de donner la priorité à la saisie de marchandises soupçonnées de travail forcé. De plus, le Canada devrait adopter une loi qui oblige les entreprises à prouver que leurs chaînes d'approvisionnement ne sont pas empêtrées dans le système de travail forcé.