La COVID-19 et ses atteintes sur les droits de la personne des Ouïghours
« Le masque que je porte aujourd'hui a-t-il été fabriqué par un membre de ma famille soumis au travail forcé? » est une question que la diaspora ouïghoure se demande. Une enquête faite par le New York Times à partir de propagande du parti communiste chinois a démontré que le gouvernement chinois exploite la population ouïghoure pour répondre à la demande internationale de masques chirurgicaux et d’équipement de protection individuel (EPI). En effet, depuis le début de la pandémie de la COVID-19, 47 manufactures de textile produisant du matériel de protection médical ont étés construites au Turkistan oriental et au moins 17 de ces manufactures sont associées au travail forcé de Ouïghours. Selon les analyses de centaines de photos, de vidéos, de documents gouvernementaux et d'informations d’exportation, les compagnies qui utilisent la main-d'oeuvre forcée ouïghoure approvisionnent les États-Unis, l’Europe, l’Amérique latine et et plusieurs autres pays en en masques et en EPI. La compagnie Hubei Haixin est un exemple parmi tant d’autres qui transfère des prisonniers ouïghours d’un camp de concentration à Khotan à un programme de travail à plus de 3000 kilomètres du Turkistan oriental. Une des cargaisons de Hubei Haixin a été retracée jusqu’aux États-Unis et leur masques et leur EPI sont disponibles au public en ligne sur des sites très populaires. Les Ouïghours sont déplacés vers des programmes où ils travaillent de manière forcée dans des conditions inhumaines et où ils subissent de l'endoctrinement politique prêtant serment au Parti communiste chinois. Cette situation constitue un crime contre l’humanité et nous incitons le gouvernement canadien à ne pas acheter de masques ou d’EPI de la Chine.
Référence https://www.nytimes.com/2020/07/19/world/asia/china-mask-forced-labor.html?searchResultPosition=2
Enquête à partir de vidéos par le New York Times: