Séparation forcée des enfants ouïghours de leur famille
Le gouvernement chinois est en train de commettre un génocide contre la population turcique du Turkistan oriental. En fait, Pékin a satisfait aux cinq critères de ce qui constitue un génocide, énoncés par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le cinquième critère de l'article 2 dans la définition du génocide déclare comme suit: « Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe ». Le gouvernement chinois a en effet séparé les familles ouïghoures et a enlevé de force les enfants ouïghours de leur famille pour les placer dans des orphelinats gérés par l'État. Un groupe de plus de 50 experts juridiques a rédigé un rapport concernant le sort des Ouïghours. Dans ce rapport, il a été affirmé que « ces orphelinats seraient caractérisés par un surpeuplement et des conditions inhumaines, et sont situés à des centaines de kilomètres des maisons des enfants. Un certain nombre de comtés de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang (XUAR) ont reçu des quotas spécifiques des autorités supérieures pour institutionnaliser ces « orphelins », qui ont souvent perdu leurs deux parents dans les camps d’internement ou les programmes de travail forcé » (traduction libre). Selon un document évalué par les experts, « entre 2017 et 2019, le nombre d'enfants séparés de leur famille et placés dans des orphelinats de la région a augmenté de 76,9%, passant de 497 800 à 880 500 » (traduction libre). Le 19 mars 2021, Amnistie Internationale a également publié un rapport sur la question de la séparation des familles ouïghoures par le gouvernement chinois. L'organisation de défense des droits de la personne revendique la libération des enfants ouïghours détenus dans des orphelinats publics.