Canadian Couple Witnessing the Persecution of Uyghurs in East Turkistan
A Manitoba couple is now speaking out about the horrors they witnessed while living in East Turkistan. Andrea and Gary Dick had lived in East Turkistan for ten years and set up a social enterprise that processed agricultural waste and sold compost to farmers. They became fluent in Uyghur and Mandarin and their social group was made up of mostly Uyghur families.
The Dicks saw the security presence ramp up around the region to unbelievable proportions. Police vans were everywhere. Muslim women were forced to take off their headscarves and were covering their faces in shame. There were whispers of people disappearing, being taken away to internment camps. One of the camps was on the road the Dicks lived on; “we could see one camp from the road we lived on… just ten minutes down our street.” About a third of the farmers the couple knew, who bought their compost, were taken to the camps or forced to take jobs in different parts of China, leaving their families behind. The Dicks feel very sad that they had to leave, but they feared that the Uyghurs they knew would be in danger for associating with foreigners. More accounts of what is happening inside East Turkistan are coming to light. Last week, the NGO Human Rights Watch released a report into events in East Turkistan entitled “Break their Lineage, Break their Roots.” It largely corroborates earlier reports which led to the House of Commons passing a unanimous motion 260-0 recognizing that genocide is taking place in China.
Source: Canadian couple witnesses to China's 'methodical' repression of Uyghurs | CTV News
Un couple canadien témoin de la persécution des Ouïghours au Turkistan oriental
Un couple manitobain parle maintenant des horreurs dont il a été témoin en vivant au Turkistan oriental. Andrea et Gary Dick avaient vécu au Turkistan oriental pendant dix ans et avaient créé une entreprise qui traitait les déchets agricoles et vendait du compost aux agriculteurs. Ils parlaient couramment le ouïghour et le mandarin, et leur groupe social était principalement composé de familles ouïghoures.
Les Dick ont vu la présence de sécurité s'accroître dans la région dans des proportions incroyables. Les véhicules de police étaient partout. Les femmes musulmanes étaient forcées d'enlever leur voile et se couvraient le visage de honte. Il y avait des chuchotements de personnes disparaissant, emmenées dans des camps d'internement. L'un des camps était sur la route sur laquelle vivaient les Dick; « Nous pouvions voir un camp depuis la route sur laquelle nous vivions… à seulement dix minutes de notre rue » (traduction libre). Environ un tiers des agriculteurs dont le couple connaissait, qui achetait leur compost, a été emmené dans les camps de concentration ou forcé de travailler dans différentes régions de la Chine, laissant leur famille derrière eux. Les Dick se sentent très tristes d'avoir dû partir, mais ils craignaient que les Ouïghours qu'ils connaissaient ne soient en danger de s'associer avec des étrangers. D'autres comptes rendus de ce qui se passe à l'intérieur du Turkistan oriental sont en train d'être dévoilés. La semaine dernière, l'ONG Human Rights Watch a publié un rapport sur les événements au Turkistan oriental intitulé « Break their Lineage, Break their Roots ». Cela corrobore en grande partie des rapports antérieurs qui ont conduit la Chambre des communes à adopter une motion unanime 260-0 reconnaissant qu'un génocide est en cours en Chine.