En 2021, un tribunal indépendant enquêtant sur la répréssion des Ouïghours par la Chine se tiendra à Londres, au Royaume-uni. Le fameux avocat et procureur, Barrister Geoffrey Nice, a été invité par World Uyghur Congress à enquêter si les violations des droits humains commises par le gouvernement chinois contre les Ouïghours au Turkistan oriental constituent un génocide.

Le Congrès mondial ouïghour recommande fortement au Comité international olympique (CIO) de revoir la décision sur la tenue des Jeux Olympiques d'hiver de 2022 dans la ville de Beijing, en Chine. Le nombre croissant de preuves montre que le gouvernement chinois porte atteinte aux droits de la personne et commet un génocide contre les Ouïghours et contre d'autres peuples turcophones du Turkistan oriental.

Merdan Ghappar, un célèbre mannequin ouïghour, est présentement prisonnier du Parti communiste chinois dans un des camps de concentration situés au Turkistan oriental. Lorsqu’il a été amené à l’aile médicale pour des symptômes de la COVID-19 durant le pic de la pandémie, il a réussi à accéder son téléphone cellulaire et à filmer la pièce où il était détenu à l’insu des gardes.

Conformément à la loi générale Magnitski, l’ « Office of Foreign Assets Control » (OFAC) des État-Unis a puni quatre membres du PCC ainsi que le bureau de la sécurité publique de Xinjiang pour leurs violations des droits humains des Ouïghours. Après la réprobation, cette semaine, les États-Unis ont aussi sanctionné un groupe paramilitaire chinois ainsi que son commandant Peng Jiarui et Sun Jinlong, un ancien haut fonctionnaire.

« Le masque que je porte aujourd'hui a-t-il été fabriqué par un membre de ma famille soumis au travail forcé? » est une question que la diaspora ouïghoure se demande. Une enquête faite par le New York Times à partir de propagande du parti communiste chinois a démontré que le gouvernement chinois exploite la population ouïghoure pour répondre à la demande internationale de masques chirurgicaux et d’équipement de protection individuel (EPI).

Le CBP (douane et protections des frontières) américain a saisi 13 tonnes de cheveux. En effet, la cargaison est soupçonnée d'être un produit provenant de détenus des camps de concentration ouïghours et manufacturée dans des usines de travail forcé au Turkistan oriental.

Depuis 2017, le gouvernement chinois a mis en œuvre une politique appelée « aide industrielle du Xinjiang » pour éradiquer l'identité ouïghoure tout en se bénéficiant financièrement. Le PCC promeut la migration massive forcée des Ouïghours et d'autres minorités ethniques vers les usines de travail qui approvisionnent 81 multinationales bien connues telles que Nike, Apple et Mercedes Benz.

Le gouvernement chinois ne veut pas seulement éradiquer l’identité culturelle et religieuse ouïghoure, mais exterminer ce peuple. Selon le rapport détaillé de l'anthropologue Adrian Zenz, le PCC assouplit les politiques restrictives de reproduction de la population chinoise Han, tandis les femmes ouïghoures du Turkistan oriental sont involontairement stérilisées ou obligées d’implanter des dispositifs intra-utérins (DIU).

À l'occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de torture, le porte-parole du Département d'État des États-Unis Morgan Ortagus a déclaré ceci: «En République populaire de Chine, plus d’un million Ouïghours, ethnies kazakhs, kirghizes et membres d'autres groupes ethniques minoritaires majoritairement musulmans du Turkistan oriental (Xinjiang) ont été arbitrairement détenus dans des camps d'internement, où beaucoup rapportent avoir été torturés».

En 2018, les autorités chinoises ont arrêté un jeune Ouzbek nommé Aezimet Enver au Turkistan oriental, présentement connu sous le nom de Xinjiang, pour avoir étudié à l'étranger, en Turquie. Son cas a récemment fait l'objet d'une enquête aux Nations Unies. Cependant, Aezimet a été condamné à une peine d’emprisonnement de quinze ans le mois dernier pour faute d’avoir étudié à l’étranger.

Le Sénat belge a déposé une proposition de résolution condamnant les prélèvements forcés d’organes sur les Ouïghours, les pratiquants de Falun Gong et d’autres prisonniers en Chine.